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Charles Taze Russell était-il un pédophile? ou un adultère? L'affaire Rose Ball.

Rose Ball (1869–1950) de Buffalo, New York, a rencontré pour la première fois la secte religieuse de Charles T. Russell en 1884. Elle a vécu avec Russell et son épouse Maria dans leur logement, 1889-1897, en tant que leur fille adoptive supposée et travailla dans leur siège social religieux, la "Bible House", à Allegheny-Pittsburgh, triant le courrier.

 

(Extrait d'un article d'un journal de Brooklyn, New York, USA sur C.T.Russell, fondateur des Témoins de Jéhovah)

 

BROOKLYN DAILY EAGLE

 

29 octobre 1911

 

UNE FILLE A EMBRASSÉ LE PASTEUR ET S'EST ASSISE SUR SES GENOUX.

 

Mais M. Russell au Tabernacle: s'y est adonné seulement pour être gentil.

 

IL POURRAIT AVOIR RESSENTIT SON POULS

 

Parfois, il s'occupait des malades, enfermé dans une autre chambre de filles, innocemment.

 

(Spécial pour The Eagle)

Russell et son épouse Maria, avant le divorce

Pittsburg, 27 octobre - Le procès pour séparation intenté par Martha (sic) F. Russell contre Charles Taz Russell, son mari, populairement connu sous le nom de Pasteur Russell, qui vient d'entrer dans une poursuite en diffamation contre The Brooklyn Eagle, est rappelée ici comme l'une des plus sensationnelles procédures judiciaires dans l'histoire du comté d'Allegheny.

 

Les méthodes de Publicité du Pasteur Russell avaient déjà attiré beaucoup d'attention sur lui-même et alors que beaucoup l'appelaient «le prédicateur de Allegheny», ses conférences inhabituelles et ses méthodes efficaces de publicité attiraient des foules de bonne taille à sa Bible House sur Arch Street.

 

Quand le fait que l'épouse du Pasteur Russell le poursuivait pour une séparation devint public, beaucoup d'intérêt général fut éveillé et la salle d'audience fut bondée durant les procédures.

 

Le témoignage qui a suscité le plus de commentaires concerne les relations du Pasteur Russell avec Rose Ball, une jeune femme sténographe employée par le Pasteur Russell dans la Bible House sur Arch Street. Ce témoignage a été donné par Mme Russell lors d'un interrogatoire principal le jeudi 26 avril 1906. Il a été écarté par le tribunal au motif que les incidents auxquels il était fait référence se seraient produits à une date qui précède les dates mentionnées dans la plainte de Mme Russell. Le Pasteur Russell est revenu sur les incidents quand il est allé à la barre quelques jours plus tard et a donné sa version de ce qui s'était passé. Rose Ball n'a pas été appelée à la barre, alors qu'elle était partie pour l'Australie peu de temps avant que l'affaire ne soit jugée.

 

Le procès-verbal de ce témoignage tiré du rapport officiel du dossier dans le bureau du protonotaire du comté d'Allegheny est le suivant:

 

Q. Je veux que vous nous disiez ce que votre mari a fait en compagnie de cette femme Rose, en votre présence et dans votre maison.

 

R. En premier lieu, je l'ai considéré - (objection et le témoin n'a pas été autorisé à terminer.)

 

Q. Dites-nous ce que vous avez vu et ce qu'il a dit qui a été fait.

 

R. Un soir, il passait la soirée en bas, notre bibliothèque et notre chambre à coucher se trouvaient l'une à côté de l'autre en haut, au deuxième étage et j'ai passé la soirée en bas en train de lire et je suis montée vers 22 heures dans ma chambre et j'ai supposé que: soit il était dans la bibliothèque ou il s'était couché et quand je suis montée là-haut, je me suis aperçue qu'il n'était à aucun de ces endroits et je suis sortie dans le couloir et je l'ai trouvé en robe de nuit, assis à côté du lit de Mademoiselle Ball et elle était au lit. En d'autres occasions, je l'ai trouvé en train d'y entrer et j'ai découvert qu'elle l'avait appelé pour entrer et elle lui avait dit qu'elle n'était pas bien et qu'elle voulait qu'il soit présent et je me suis opposé à cela et j'ai dit que c'était très indécent et j'ai dit: «Nous avons des gens dans la maison et quel genre de nom sera associé à cette maison si tu fais ce genre de chose?» Et il se mit en colère.

 

L'épouse du pasteur raconte ses visites nocturnes alléguées.

 

Q. Vous affirmez que vous l'avez trouvé en train de faire cela à d'autres moments. Combien de fois après cela?

 

R. Je l'ai trouvé un certain nombre de fois; Je ne me souviens plus combien de fois.

 

Q. Dans sa chambre?

 

R. Oui monsieur. Et je l'ai trouvé dans la chambre de fille de la servante. Et je l'ai trouvé enfermé dans la chambre de fille de la servante.

 

Q. A-t-il expliqué pourquoi il était dans la chambre de fille?

 

R. Non. Il n'a pas donné d'explications; il s'est seulement mis en colère.

 

Q. Que lui avez-vous dit à propos de cette conduite et qu'est-ce qu'il a dit?

 

R. Je lui ai dit: «Nous avons une grande œuvre entre nos mains» et j'ai dit: «Dans cette œuvre, toi et moi devons marcher avec circonspection devant le monde et si tu vas faire des choses comme cela, qu'arrivera-t-il? Suppose que tu aies entièrement raison, ne supposes-tu pas que les gens parleront de choses comme ça? et je lui ai dit: «Je n'en suis pas contente» et il a dit qu'il ne sera pas mené par moi. Mais je me suis sentie affligée par cela.

 

Q. Que faisait Rose à la Watch Tower.

 

R. Elle assistait à la correspondance.

 

Q. Où se trouvait son bureau en référence au bureau de M. Russell de la société Watch Tower?

 

R. Il n'était pas près du sien; il était dans le bureau.

 

Q. Quand allait-il à la Watch Tower, le matin?

 

R. Je ne m'en souviens pas; il y allait généralement seul.

 

Q. Qui revenait avec lui?

 

R. Elle est venue avec lui dans la soirée et ils sont venus vers 23 heures et les jeunes hommes qui étaient dans le bureau - elle était la seule fille et les jeunes hommes rentraient à la maison et il ne lui permettait pas de rentrer à la maison avec eux et elle devait attendre et toujours partir avec lui.

 

(Objection) Q. Je veux seulement les faits, cette fille Rose est-elle rentrée chez elle avec ton mari?

 

R. Oui Monsieur.

 

Q. En quelle année?

 

R. À l'automne 1894. (Par M. Porter, avocat de la plaignante.)

 

Q. Avez-vous déclaré à votre mari à cette réunion des termes attachants?

 

R. Oui Monsieur.

 

Q. Qu'étaient-ils?

 

R. J'ai dit: «Elle me dit qu'un soir vous êtes rentrés à la maison -» Je lui ai demandé quand ces choses se sont produites. Je lui ai dit: «Elle dit qu'ils se sont produits au bureau quand elle est restée là-bas avec lui dans la soirée après que les autres soient partis et à la maison à n'importe quel moment quand je n'étais pas présente.

 

Q. Maintenant, au sujet des termes attachants?

 

R. Elle dit qu'un soir, quand elle rentra à la maison avec lui, lorsqu'elle rentra dans la salle, il était tard le soir, vers 23 heures, il mit ses bras autour d'elle et l'embrassa. C'était dans le vestibule avant d'entrer dans la salle et il l'appelait sa petite épouse, mais elle dit: «Je ne suis pas votre épouse. Et il dit: «Je vous appellerai fille et une fille a presque tous les privilèges d'une épouse.»

 

Q. Quels autres termes ont été utilisés?

 

R. Puis il dit: «Je suis comme une méduse. Je flotte ici et là. Je touche celle-ci et celle-là, et si elle réagit, je l'emmène à moi et sinon je flotte vers d'autres»; et elle a écrit cela pour que je puisse bien m'en souvenir quand je lui en parlerais. Et il avoua avoir dit ces choses.

 

Q. Et les jeunes hommes sont venus avant eux?

 

R. Oui Monsieur.

 

Q. Dites à la cour et au jury quelle conversation vous avez eue, s'il y en a eue une, avec cette fille Rose, au sujet de ses relations avec votre mari, que vous avez communiquées à votre mari?

 

Cette question a été objectée et a été changée pour se lire comme suit: Q. Vous devez dire ce que vous avez dit à votre mari que Rose avait dit et la réponse qu'il vous a donné.

 

Mme Russell dit que la fille lui a raconté les caresses du Pasteur.

 

R. Je lui ai dit que j'avais appris quelque chose qui était très sérieux et je ne lui ai pas dit tout de suite. J'ai laissé passer un jour jusqu'à ce que je sente que j'avais le contrôle de moi-même et que je pouvais parler, puis je lui ai dit que j'avais quelque chose de très sérieux à lui dire à ce sujet et il a dit: «Qu'est-ce que c'est? et j'ai dit: «Rose m'a dit que tu as été intime avec elle, que tu avais l'habitude de l'étreindre et de l'embrasser et de l'avoir assise sur tes genoux et que vous vous caressiez l'un l'autre et elle me dit que tu lui a ordonné de ne me le dire sous aucun prétexte, mais elle ne pouvait plus se retenir. Elle dit que si j'en étais affligée, elle sentait qu'elle devait venir se confesser à moi et elle l'a fait. (Par la cour).

 

Q. Qu'a-t-il dit?

 

R. Il a essayé de prendre cela à la légère au début et j'ai dit: «Mari, tu ne peux pas faire ça, je sais tout. Elle me l'a dit tout de suite et je sais que c'est vrai. Eh bien, il a dit qu'il était désolé; que c'était vrai, mais qu'il était désolé. Il a dit qu'il ne voulait rien faire de mal. J'ai dit: «Je ne vois pas comment tu pourrais commette un acte comme cela sans faire de mal.»

 

Conclusion:

 

Il semble que Rose Ball était une adulte au moment des évènements.

 

Sources:

 

https://www.newspapers.com/image/54459467/?terms=

http://ed5015.tripod.com/JwHenningesRoseBall130.html

http://tj-encyclopedie.org/Rose_Ball

https://www.jehovahs-witness.com/topic/168788/charles-taze-russell-had-affair?page=1

https://www.jehovahs-witness.com/topic/75868/charles-russell-alleged-child-abuser

https://www.jehovahs-witness.com/topic/239228/c-t-russell-jellyfish-case

https://web.archive.org/web/20051217183855/http://www.exjws.net/vg.htm

Visions of Glory: A History and a Memory of Jehovah's Witnesses, by Barbara Grizzuti Harrison (1978). PDF.

 

 

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